LA MUSIQUE SACREE DE MOZART OU LES MYSTERES D’UNE GENIALE TRINITE :
La figure tutélaire de son père, Léopold, les conseils du Padre Martini ou son sens du service bien fait auprès des Princes Archevêques de Salzbourg ont amplifié son génie. On perçoit, en effet, dans ses compositions religieuses, même les plus précoces, le souffle du Mozart à l’apogée de son art, lyrique notamment. Mais viendront les doutes, l’aspiration à la liberté, et puis le transfert de sa spiritualité vers l’univers maçonnique. Une forme de rappel à l’ordre interviendra cependant avec la maladie de Konstanze ou sa propre conscience de la mort qui s’approche. Il s’en suivra deux chefs-d’œuvre entourés de mystères. Sa sublime Grande Messe en ut nous est parvenue amputée, les manuscrits manquant n’ayant jamais été retrouvés. De son Requiem, il nous a laissé quelques fragments. Le reste , il l’ emporta dans son dernier voyage, que ses disciples, tels des apôtres, ont restitué comme un Evangile selon Mozart.
